Fondation A cette époque les familles GRANDRY et HEUSE étaient liées par 5 mariages. Dès lors, la nouvelle usine construite par Bertrand HEUZE-GRANDRY ne pouvait pas concurrencer celle de Cleusevay dirigée par Henry GRANDRY-HEUZE. Bertrand va ériger un maka, ou martinet, pour notamment alimenter les forges à canons en fer à platine (le vieux maka de Cleusevay n'existe probablement plus). Demande de location du coup d'eau : Le 6 mars 1664, Daniel, baron de Fraipont, a rendu à Bertrand HEUSSE, un coup d'eau pour ériger une huisine, à le prendre dessous la maison feu Gillis HEUSSE son père, savoir sur le by de rive Vese. Ledit HEUSSE rendant et payant par an audit seigneur, 2 florins d'or de cens foncier. A condition, que ledit HEUSSE devra entretenir à ses frais la venne et by jusque ladite usine, et qu'icelui ne devra en façon, aucun préjudice au coup d'eau de rive, même sera obligé de leur laisser toujours aller de l'eau à leur ordinaire et comme du passé, pour arroser les prairies. Description Deux descriptions sommaires mais utiles nous sont données par les actes notariés suivants :
En 1725 le partage des biens de Gillis, fils de Bertrand HEUZE, provoqua quelques points litigieux entre enfants et gendres... A la cinquième question les avocats G. BLOCHOUSSE, H. HENRARD et B. GILMAN sont d'avis que la balance et les poids sont réputés meubles, que le marteau et le soufflet sont réputés immeubles. Historique Après le décès de ses parents, Bertrand en 1665 et Gillette en 1669, Gillis Bertrand HEUZE racheta les parts de ses frères et soeurs et devint l'unique propriétaire du maka. Il construira une deuxième usine de l'autre côté du bief et une forge à environ 10 mètres de celle-ci. |
A la fin du siècle, il n'est plus question de maka, mais bien de moulin à couleurs, à écorces ou à tan. Anne Gèle décéda le 16 mai 1794. C'est sa fille, Anne Catherine HEUZE épouse de Pierre WINAND qui reprendra l'usine. Le partage des biens d'Anne Catherine, veuve de Pierre WINAND eut lieu le 15 janvier 1816, son fils Noël Michel lui succéda à la direction des moulins. Le 5 avril 1820, il demanda et obtint l'autorisation de placer une seconde roue à son moulin à farine (84). Le 4 mars 1836, il sollicita les autorités pour effectuer une prise d'eau dans la Vesdre pour faire mouvoir une usine à canons. Le projet n'étant pas assez détaillé, il réitéra sa demande et déclara ne plus vouloir faire une usine à canons mais bien un laminoir. Haut de page |
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